This blog is Part 2 of a blog written by Assane Fall, an Open Access advocate in Senegal and junior researcher with OCSDNet. Part 1 of the blog can be accessed here.
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SUMMARY:
- Last week, the OCSDNet Team from Projet SOHA in Senegal hosted a lively seminar to celebrate Open Access Week 2015.
- The event was hosted by local scholars and advocates of Open Access in West Africa, and presentations were given about local examples of Open Science and how students can both access and contribute towards the production of new knowledge.
- Open Access advocates in Senegal call for a national repository for research articles and data, as well as national framework and protocols for making research more open in the country. This will involve strong engagement with policy makers and will require OA advocates to make their demands heard.
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De jeunes passionnés pour une science plus ouverte au Sénégal
By: Assane Fall
Le projet SOHA, en collaboration avec la Bibliothèque universitaire de l’UCAD et le Consortium des Bibliothèques de l’Enseignement Supérieur du Sénégal (COBESS) a célébré la semaine internationale du libre accès (Open Access Week) le mercredi 21 octobre 2015 à la bibliothèque de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Cette rencontre a vu la participation de plusieurs couches : Enseignants-chercheurs, Professionnels, Etudiants at Promoteurs de logiciel libre.
Au programme nous avons assisté à six communications très intéressantes avec comme thème général : « L’Accès ouvert en relation avec la science ouverte, le droit d’auteur et les logiciels libres » et des sous thèmes tels que :
- La dynamique du libre accès en Afrique ;
- Les enjeux et perspectives de l’Accès ouvert à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;
- La science ouverte et l’identité culturelle ;
- L’open source et le libre accès ;
- La création de contenu par le libre.
- L’apport de la langue française par rapport à nos cultures ;
- Ce qui peut nous éloigner des autres ;
- Ce qui peut nous rapprocher des autres ;
- L’accès aux savoirs locaux…
Ainsi, cette journée a été marquée par les interventions de deux jeunes qui militent pour le libre accès. Deux jeunes qui ont communiqué et séduit le public et ont reçu des distinctions de la part des « ambassadeurs » du Libre accès, leurs professeurs M. Bernard Dione, Directeur des Etudes de l’EBAD et Mme Dièyi Diouf, Maitre-Assistante à l’EBAD, co-chercheure principale du projet SOHA qui les ont élevés au rang de défenseur du Libre accès.
Il s’agit de Binta Barry, Etudiante à l’Ecole de Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (EBAD / UCAD) et membre du projet SOHA qui a fait une communication sur «Science ouverte, identités culturelles et appartenance ». Dans son intervention elle a mis l’accent sur des concepts riches et variés comme :
L’autre jeune défenseur du libre accès s’appelle Assane Fall, Bibliothécaire / Blogueur et Assistant du Dr. Diéyi Diouf dans le projet SOHA. Dans sa communication relative à la création de contenu par le libre, il a présenté au public un tutoriel sur « Comment contribuer sur Wikipédia ». Une présentation très pratique qui explique le fonctionnement de Wikipédia, ce qu’il faut pour contribuer et comment ajouter du contenu.
Cette nouvelle génération à la fois passionnée et engagée, témoigne de l’avenir prometteur qu’a le libre accès dans nos pays. Un soutien minimum leur permettra de booster une science beaucoup plus ouverte.
Cependant, il faut noter qu’il y a des choses à améliorer surtout pour la communication et la sensibilisation malgré les réalisations qui ont été menées pour le rayonnement du libre accès au Sénégal. Le public considère le plus souvent que le libre accès est une opportunité géniale pour la recherche scientifique mais le manque d’informations (comment identifier des revues en libre accès, quels sont les avantages en publiant des résultats de recherche en accès libre…) reste parfois un blocage.
Ainsi le principal défi sera de communiquer au maximum avec le public et principalement les décideurs, les chercheurs et les étudiants afin qu’ils comprennent les tenants et les aboutissants du libre accès. Pour réussir ce challenge, il faut un cadre unique de concertation, une plateforme nationale de dépôt institutionnel et tout ceci accompagner par une politique nationale sur le libre accès.
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